Te souviens-tu de ta dernière nuit ?
La dernière avant que tu ne partes,
La tête haute, loin des seringues,
et des bips du moniteur,
Loin de cette foutue machine,
Qui te faisait croire que tu respirais.
En rêve, frais comme un gardon,
Tu es venu me visiter.
Sans rien dire, tu m’as regardé,
Avec la même détermination,
Qui avait nourrie ta vie de courage,
Ma fierté…
Tu as serré ton poing dans le mien,
Me disant d’être fort,
Me disant d’y croire,
Alors tu sais quoi, Grand-père ?
Je le fais.
J.W